Comment consommer moins d’électricité dans la salon ?

La décoration intérieure peut favoriser l’éclairage de l’habitat et réduire votre consommation. Des intérieurs foncés amènent à doubler, voire tripler la puissance d’éclairage. Des teintes claires aux murs et plafonds permettent de retarder le moment d’allumer la lumière et réduisent le nombre de watts nécessaires. Les couleurs dans les tons jaunes et chaleureux donnent une sensation de chaleur.

De nombreux consommateurs ont cette habitude de laisser téléviseurs, ordinateurs, installation hi-fi en veille après l’utilisation plutôt que de les éteindre complètement. Mais, même en veille, l’appareil continue de consommer de l’énergie, plus que l’on ne pense, surtout pour des appareils plus anciens qui ne répondent plus aux nouvelles normes européennes. En moyenne, un ordinateur en veille consomme 10 watts.

Quel est l‘impact de cette consommation sur le portefeuille et sur le bien-être de la planète ? Un calcul rapide permet d’estimer ce coût. Quand un ordinateur reste en permanence en veille et qu’il est utilisé deux heures par jour, il consomme sur une année 80 kWh, soit 19 euros, sans tenir compte de la consommation durant son utilisation.

Des analyses réalisées par le CRIOC montrent que la consommation cachée d’appareils en stand-by peut coûter jusqu’à 75 euros par an.

La règle d’or : un appareil débranché ne consomme pas.

L’astuce : utiliser un multiprises permet de contrôler plusieurs appareils à la fois. Il est aussi préférable de ne pas laisser certains appareils fonctionner sans raison. Une télévision par exemple. En moyenne, un téléviseur plat récent de 40 pouces (un mètre de diagonale) consomme 120W, pour les plus anciens jusqu’à 650 W. Un appareil allumé une heure par jour sans personne devant coûte 10 euros (55 euros pour les plus anciens) en consommation d’électricité.

De même, la lumière allumée dans une pièce sans présence humaine coûte au portefeuille 5 euros annuellement pour une consommation de 60 watts deux heures par jour.

Des gestes quotidiens simples

Même les néons peuvent être éteints car il n’est pas plus économique de laisser les tubes au néon allumés plutôt que de les éteindre et les rallumer chaque fois que l’on entre dans la pièce ! L’allumage d’un tube au néon nécessite en effet un pic de courant, mais cette surconsommation ne dure qu’une faction de seconde et ne justifie en aucun cas de ne pas éteindre le néon lorsqu’on sort d’une pièce.

S’habituer à éteindre les lumières constitue  une source importante d’économies, tout comme le choix d’ampoules économiques ou fluocompactes. Même si elles sont plus chères à l’achat que les lampes traditionnelles, elles sont incontestablement plus rentables, d’autant plus qu’elles durent de 5 à 12 fois plus longtemps.

Les lampes halogènes consomment généralement plus que les lampes dites économiques. En cas d’équipement en lampes halogènes, préférer les lampes fonctionnant sur 220 volts. Le transformateur et le « dimmer » des luminaires basse tension consomment de l’énergie supplémentaire, parfois même lorsque la lumière est éteinte.

Pour le remplacement des ampoules halogènes, optez soit pour celles qui ont une couche infrarouge réfléchissante – l’économie est de 30% – , soit pour une lampe halogène (300 w) aux halogénures métalliques – , l’économie peut atteindre 75%.

Tous ces gestes quotidiens peuvent faire économiser d’autant plus d’argent que leurs effets s’accumulent. Aussi, pourquoi éclairer une pièce entière lorsque seul le coin lecture est utilisé ou lorsque la télévision est allumée ? Souvent une ampoule de 40 w est suffisante. Aujourd’hui, le must consiste à disposer de plusieurs points lumineux faibles en consommation et riches en ambiances diverses. Un must pour le portefeuille, le bien-être et l’environnement.