L’immobilier en crise ?

Le bilan de l’immobilier pour 2009 n’est pas le bilan le plus simple à dresser.

En effet, le secteur de l’immobilier a connu une évolution très contrastées en 2009. Mais contrairement à ce que certaines études démontraient comme inéluctable en pleine crise financière, le secteur de l’immobilier n’a pas été frappé par cette sévère correction.
Certains branches ont bien sûr souffert. L’immobilier de bureaux a évolué dans un environnement rouge vif : les investissements étant en berne (une diminution évaluée jusqu’à – 50%) et les valeurs se calculant avec un très net recul (jusqu’à 15 à 20%).  Une évolution qui ne s’est pas fait ressentir dans le secteur semi-industriel qui a nettement mieux résisté à la crise.

Qu’en est-il des biens résidentiels ?

Le nombre de transactions se voit subir une diminution de 10 à 15 % mais les prix ne se sont pas effondrés tel que le prévoyaient certaines mauvaises langues.  La moyenne rectification sur les prix pour les biens moyens ne dépassent pas les 2% et le marché hypothécaire a tout de même connu une année des plus honorables, après les mois moroses de fin 2008 et début 2009.

Il faut tout de même noter que les biens de prestige et haut standing n’ont pas été à la fête en 2009 ( les prix pouvant atteindre une diminution allant jusque 20%).

La Flandre a qu’en à elle pu s’en tirer sans trop de mal grâce à la baisse et la « reportabilité » de ses droits d’enregistrement. Le marché hypothécaire a d’autant plus été soulevé par les prêts destinés à la rénovation de biens. Les prêts « verts » ont eux aussi soutenu l’activité.

Et pour 2010 ?

Cette année pourrait toute fois réserver quelques mauvaises surprises car c’est maintenant que les belges ressentent véritablement les effets de la crise. La problématique du pouvoir d’achat risque de revenir sur le tapis avec plus d’intensité qu’en 2008 et 2009. Ces deux années qui ont surtout été marquées par la forte diminution du prix de l’énergie et par plusieurs indexations des salaires, ce qui a aidé non légèrement à arrondir les angles et à amortir pas mal de chocs.